LA 63e DI DANS LA GRANDE GUERRE

              Bienvenue dans le site de la 63e Division d'Infanterie, site qui comprend :
  - Des photographies de tous les régiments composant la 63e D.I.
  - Des témoignages (Avec autorisation des titulaires)
  - De nombreux documents à télécharger : JMO (A venir), Historiques, etc...
  - Des lettres et des cartes postales de Poilus
  - Un Forum (en haut à gauche - en dessous du calendrier)
- Et enfin : Un peu d'Histoire ! L'histoire de chacun des régiments de la 63e Division D'Infanterie (détaillé dans la mesure du possible).

    Le site, lui, est divisé en 8 catégories :
  - Carnets de Route (Carnets de Guerre/Route)
  - Cartes-Postales (Zone de numérisation de lettres/cartes postales de poilus)
  - Dossiers (Portraits de quelques soldats de la 63e D.I.)
  - Galerie de Photo (Photographies détaillées sur les divers régiments constituant la DI)
  - Téléchargements (Téléchargement des Historiques, JMO, et autres documents concernant la 63e D.I.)
  - Un Peu d'Histoire (L'histoire de la 63e D.I.)
  - Informations Facultatives (Ex : Ce message)
  - Forum (Le Forum du site)

    Si vous possédez des documents concernant la 63e DI (dont les régiments respectifs sont les 216e RI, 298e RI, 238e RI, 305 RI, 292e RI, et 321e RI) n'hésitez pas à me les faire parvenir je les publierai sur le site le plus vite possible et le mieux possible (A noter que je ne réclame pas les originaux, les copies suffiront). Pour des raisons indépendantes de ma volonté, tous les messages publiés dans tel ou tel catégorie apparaîtront automatiquement sur cette page (en dessous de ce message) mais pour pouvoir améliorer la lisiblité du site vous pouvez consulter les différentes Catégories (en Haut à Gauche de la page).

      Merci de votre visite et de votre attention. Cordialement, Julien BRASSEUR (l'Administrateur)

1 : Pierre Bourdier, sa femme (Maria) et son fils (Pierre). 2 : Groupe de soldats (Pierre Bourdier est au centre)

Etude : Carte-Photo du 216e Régiment d'Infanterie (en Janvier 1918).

    L'histoire de cette photo est assez lourde... en effet, cette photographie comprend plusieurs éléments troublant ; primo : ce mystérieux soldat allemand, et secundo : ces ruines mystérieuses... tant de questions auxquels... je ne peux que répondre !
    Mystérieux soldat allemand... mystérieux ? Pas si mystérieux qu'il en a l'air... il s'agit en vérité d'un soldat français, qui faute d'uniforme, a du enfiler la capote et le casque (Stalhelm) d'un allemand, à qui tout cela ne devait guère plus servir. On remarque, par ailleurs, son pantalon typiquement français avec son éternelle "fente" et cette surface plus ou moins clair où devrait en théorie être fixées les bandes molletières, mais le soldat en question ne semble pas les porter (faute d'explosion - voir plus bas - ce qui aura surement du déchiré ses vêtements)

    Et ces mystérieuses ruines ? Quelles sont-elles ? Et où sommes-nous donc ???
    Nous sommes en plein coeur des côtes du poivre, et les ruines que l'on aperçoit sont les restes d'un village inconnu totalement anéanti par le "marmitage" allemand. Pour l'anecdote, les ruines sur lesquelles les soldats se tiennent, sont les ruines de l'église du village, sous lesquelles les soldats s'étaient réfugiés juste avant que tout n'explose, ce qui explique que le soldat français (pseudo soldat allemand) ait changé d'uniforme et ait emprunté celui d'un soldat allemand.

    Ces informations se voient aussitôt confirmées par les dires d'un soldat (figurant sur la photo : montré d'une flèche - soldat à qui, d'ailleurs, appartenait la présente photographie.) :

    "Ma chère, deux mots pour te donner de mes nouvelles qui sont toujours très bonnes et je désire de tout cœur que ma carte te trouve de même ainsi que tout les parents. Ma chérie je t'envoi ma carte souvenir tu me diras si tu me reconnais dans le nombre présent. Je veux te dire la carte qui est derrière nous est la fameuse côte du poivre où il s'est passé de durs combats. Le point noir que tu vois à gauche c'est un éclatement d'obus, tu vois qu'il ne tombe pas ainsi dans les charpentes que tu vois encore à gauche. Et le reste de l'église du pays juge par toi même… les dégâts de la guerre. Moi j'étais logé sous les cailloux où nous sommes tous dessus enfin pour le moment je suis bien tranquille. J'attends avec impatience mon tour de permission. Bien le bonjour à tout les parents bons baisers. Ton petit mari, Eugène."